Comme au moins la moitié de la planète, je suppose que chacun de vous a été traversé par la nouvelle de l'escroquerie du siècle...pour ne pas dire de la conspiration de l'année.
En effet, depuis le 24 janvier, LA nouvelle circule sur toutes les ondes, évoquant LA fraude la plus impressionnante qui soit, commise par un parfait inconnu, nommé Jérôme Kerviel.
Ce jeune homme aurait réussi à passer entre les mailles des filets des puissants services de contrôle financier, tant ceux de la Société Générale que ceux des organes de tutelle.
On dirait un roman policier ou une saga telle celle du Crédit Lyonnais, ou encore d'Enron, où on essaye de démontrer au Monde entier que de petits génies sont parvenus, sans aucune complicité, à détourner des fonds dont la valeur est extrêment grande et implique par définition, l'existence de complices très hauts placés.
Sauf à croire que finalement les multinationales, banques ou non, sont gérées telles des épiceries pakistanaises, il ya quand même une volonté de prendre le peuple pour ce qu'il n'est pas, à savoir un troupeau...
Parce que ce genre d'histoires se repètent déjà trop, parce que à chaque fois des commissions sont créees et remettent des rapports pondus certainement autour de verres et avec des rires de moquerie pour ceux qui vont les lire, je finis par penser à une théorie de la conspiration.
Soyons sérieux un instant...ce jeune homme de 31 ans, parvient à escroquer la troisième banque de France, en masquant des pertes pendant des mois? Même ses camarades d'école affirment que Jérôme n'a jamais été un génie, ni de l'informatique ni de la Finance. Vous me direz que cela explique ses grosses pertes, mais moi je ne pense pas que cela explique leur dissimulation.
D'ailleurs, convenez avec moi que c'est un peu trop facile, toutes ces histoires ont le même fil conducteur. La Banque réalise une grosse perte sur des opérations pour le moins hasardeuses, les gros fumeurs de cigare du dernier étage se réunissent et décident de trouver un bouc émissaire, car il serait mal venu de mettre ces pertes sur le dos d'un des dirigeants de la banque (pour SArko ce ne serait pas une bonne publicité, surtout à l'apporche des municipales).
Alors la solution est vite trouvée, on prend un inconnu, on lui colle l'histoire, il prend maximum 7 ans de prison, sort à 38 ans encaisser le salaire de son sacrifice...en attendant les actionnaires font leur délit d'initié et vendent leurs actions avant l'annonce du scandale, question de perdre peut-être leurs places et leur crédibilité, mais quand même pas leurs fortunes. La preuve, on apprend maintenant qu'un administrateur, Robert Day, 64 ans a vendu plus de 80 millions d'euros d'actions le 9 janvier, juste deux semaines avant l'annonce.
Je suis persuadé que cette histoire va nous distraire encore quelques semaines, va faire augmenter les ventes des journaux, mais au final, c'est le contribuable qui sera seul à supporter l'ardoise, car c'est bien le principe non?
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