Le troisième évènement sportif le plus médiatisé au Monde (après la Coupe du Monde et les jeux Olympiques) vient de s'achever au Ghana, dans un stade à moitié plein.Les deux équipes certainement les plus expérimentées du Continent africain (le Cameroun et l'Egypte) ont croisé le fer lors d'un duel que beaucoup qualifiaient de revanche historique.
Mais contrairement aux romans, ici l'équipe qui souhaitait se vanger a subi une autre défaite, et est sortie du stade et de la compétition, tel un lion la queue entre les jambes.
En effet, les Lions du Cameroun ont été domptés par les Pharaons d'Egypte, après un match des plus tendus, durant lequel l'expérience s'est mêlée à la qualité technique des joueurs.
Mais il fallait un vainqueur, et il faut avouer que les egyptiens ont certes profité d'un moment d'innatention de la défense camerounaise, ils ont surtout été lucides à un tournant décisif du match.
Maintenant, loin des larmes de crocodilles que beaucoup vont laisser perler sur leurs yeux, il faudrait avoir le courage de se poser des questions, de regarder en face la réalité et de se préparer pour l'avenir.
L'un des constats que l'on peut faire par exemple concernant l'équipe egyptienne, c'est qu'il s'agit d'un bloc assez compacte, de joueuers se connaissant et évoluant ensemble depuis longtemps.
Qu'en est-il de l'équipe du Cameroun? De l'ancienneté voire de la vieillesse de certains de ses joueurs, de son encadrement assez hasardeux?
Nous devons nous poser des questions, et non rester fiers d'avoir atteint la finale, car nous savons bien que techniquement nous ne méritions pas d'y être, tellement on vivait la non préparation et la forte improvisation.
On peut se voiler la face si l'on veut, mais les réalités sont là, et les faits sont têtus...les autres nations de Football préparent la Coupe du Monde, préparent l'avenir. Et cela implique un certain nombre de choses à faire, de décisions et même de risques à prendre.
Tout ceci devrait commencer par une évaluation franche de la situation, et une définition réaliste des objectifs.
En attendant, cette semaine sera difficile pour tous les camerounais, qui se sont vidés les poches durant cette compétition, avec l'illusion qu'une victoire à cette Can allait augmenter le pouvoir d'achat, ajouter des jours fériés et rendre la vie plus facile.
Non, il n'en est rien, revenons à la réalité et reprenons le chemin de l'école et des bureaux, le mois de Février suit son cours, la distraction Football n'est plus de mise...les problèmes sont bel et bien au rendez-vous, les délestages aussi!
Mais quand même une dernière fois, "Vive la Can"!
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