vendredi 28 novembre 2008

La liberté, cette étrange notion.

Pour beaucoup, la liberté signifie la possibilité de faire ce que l'on désire, sans respect d'aucune loi, même celle de la nature.
Ce concept, qui revient tout naturellement dans les débats et échanges à tous les niveaux, est loin d'être réellement partagé par tous, et parfois même compris par d'aucuns.
Qu'il s'agisse de la vie professionnelle, familiale, politique ou simplement sociale, chaque jour nous sommes confrontés à des choix liés à la liberté, la nôtre et celle des autres.
Que mettons-nous dans le terme "liberté"? La possibilité de faire ce qu'on désire, le refus de se soumettre aux lois, ou la capacité à aller au dessus desdites lois, sous prétexte de détenir un supposé pouvoir.
Je préfère m'éloigner de la conception qui tend vers l'aspect physique, car dans ce cas l'on se différencie du prisonnier par sa capacité à aller et venir sans contraintes, de jouir de l'espace qui existe sans toutefois gêner quiconque.
Ma préférence va pour l'approche purement intellectuelle, pour ne pas dire philosophique, ce que certains nomment "la liberté de penser".
Il s'agit plus ici de la capacité que l'on a à faire travailler son esprit, de lui imposer une forte réflexion, de l'inciter à aller toujours au délà de ses limites, et à la fin, de tirer de lui le meilleur pour soi et pour la société. Comme le dit si bien Rudyard Kipling, "l'esprit est comme un parachute, il faut l'ouvrir pour qu'il fonctionne".
Personne n'est plus libre qu'un penseur, raison pour laquelle une personne en prison peut avoir plus de liberté qu'une personne libre.
Nous pouvons donc décider de nous affranchir des diverses chaînes de la vie (l'argent, l'apparence, en clair les biens matériels) ceci en donnant une plus grande importance aux choses de l'esprit, ou alors nous pouvons rester prisonniers des métaux, et passer notre vie à nous accrocher à des choses périssables, qui feront toujours de nous des êtres vaniteux.
Si on le droit de faire ce choix, il faudrait retenir que "même si l'on veut dominer le Monde, il faut commencer par respecter la nature, et par ricochet, ses lois". Car si les Hommes oublient parfois, la nature a une très bonne mémoire, et finit par demander que l'on rende des comptes.

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